Suicide Commando est LE représentant belge de l’electro dark, difficile de le nier. Plus de 30 ans d’expérience, une bonne dizaine d’albums, et Johan Van Roy a toujours la gnaque. Preuve en est ce nouvel album au nom des plus chatoyants, qui nous promet un moment de poésie et de rires en cascades. Au programme, onze titres très classiques dans la lignée de ce qu’a toujours proposé le projet : un mélange entre aggrotech, electro dark et ebm nineties servi avec une voix complètement saturée. Pas de grand chambardement au menu de cette nouvelle mouture, juste un épisode de plus dans la discographie fournie et presque irréprochable de Suicide Commando. Les affamés se jetteront sur l’album sous sa forme deluxe, avec l’habituelle cohorte de remix. Les autres se contenteront d’ajouter une branche à l’arbre généalogique déjà bien fourni de la frange dure de l’electro dark, aux côtés des autres furieux rejetons (Hocico, Grendel, Wumpscut…). Bref, « Forest of the impaled » est un autre bon album de Suicide Commando, aux titres taillés pour la scène plutôt que pour l’écoute tranquilou bilou dans son cercueil clouté et capitonné cuir ; il manque peut-être d’ailleurs un peu de gimmicks d’ambiance à mon goût. Mais ça reste une proposition plus que validée !