SPELLES : Diving into the arms of the divine

Le duo Spelles nous vient de Los Angeles et sort aujourd’hui un premier album qu’on aurait pu voir arriver et en anticiper la qualité pour peu qu’on les ai croisé sur la bande originale de la série « Pretty little liars ». ça, c’est dit. En revanche, qualifier la musique du groupe peut être plus risqué. J’ai lu qu’il s’agissait de dark soul, d’indie pop, d’electro pop. Ok, ça ouvre grand le champ des possibles tout ça. « Night terrors » c’est effectivement un peu de tout ça : un titre où la menace plane sur une rythmique electro pop certes catchy mais pas mainstream du tout. Parmi ses influences principales, Spelles cite Portishead, Radiohead et Nina Simone ; ça vous donne une idée de la profondeur, la complexité et de l’ambiance générale. Spelles peut certes évoquer une Florence And The Machine de par son côté grandiloquent et ses tics electro pop, mais propose bien plus qu’un ersatz. La voix de Kathryn Baar a également été comparée à celle d’Annie Lennox. Mettez tout ça dans un shaker, et vous ne serez pas trop loin de la vérité. En 41 minutes, Spelles nous transporte dans un univers volontiers sombre mais avec également un côté onirique et poétique développés. Ce qui n’empêche pas certains titres comme « Diaspora, the horses » d’être bien plus énergiques, ou d’autres encore comme « Chosen one » bien plus doux. Où est le divin là-dedans ? Probablement dans la conviction des titres, dans l’émotion qu’ils charrient, ce côté un peu gospel qui l’accompagne. Au final, ils y gagnent quelque chose de cinématographique, de grandiose, sans le côté artificiel. « Diving into the arms of the divine » est un disque à la science du clair-obscur certaine qui nous emmène dans un monde nouveau qu’on a déjà hâte de parcourir à nouveau !

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