Vous commencez à me connaître (ou du moins, vous le croyez, gnark gnark gnark), j’aime les choses un peu tordues. Bon, ok, ici, il ne s’agit pas de la musique, mais avouez qu’un nom comme celui-là, c’est pas courant. Ce que je ne conçois pas en revanche, c’est la raison pour laquelle je ne suis pas tombé sur ce quintette du Missouri avant. D’abord parce que quand même, ce nom (oui, je fais une fixette). Et puis aussi parce que, tout bêtement, il sait pondre des bonnes chansons pop. Très bonnes, même. « The high country » est de ces disques qui évoquent l’été, la brise légère dans les cheveux, l’insouciance, la jeunesse, les vacances. Et ça fait du bien. Surtout quand on a repris le boulot. Sinon, ce très et trop court cinquième album (oui, je sais, je suis en dessous de tout) évoque aussi et pas mal un certain Weezer. Un Weezer des débuts, très powerpop, mâtiné de pop indé très américaine, à la Fountains Of Wayne ; on peut franchement trouver pire comme comparaison ! Cet excellent disque est constellé de très bons titres. Prenez un « Step brother city », un « What I won », un « Trevor forever », un « Foreign future » ou un « Song will » pour en être convaincus. Pas de prise de tête, pas de complications inutiles, juste de la pop comme on l’aime !
Someone Still Loves You Boris Yeltsin : Step brother city
Someone Still Loves You Boris Yeltsin : Madeline