En 2008, lors de ma dernière chronique en date de Ratatat, je faisais le constat du côté malin du groupe autant que de ses limites musicales trop rapidement atteintes à mon goût. Sept ans plus tard, me voici de nouveau face à face avec onze titres du duo new yorkais ; l’heure du bilan. Le groupe affirme avoir beaucoup travaillé sur ce cinquième album, avoir passé des heures, des jours à peaufiner chaque mélodie, s’être attaché à le peupler de titres immédiats et efficaces, avec la volonté chevillée au corps de revenir aux sources après deux disques un poil plus aventureux. Et la bonne presse musicale de s’extasier devant un tel tour de force. Mais, oh, de qui se moque-t-on ? Ratatat peut bien raconter ce qu’il veut, sa formule n’a quasiment pas changé depuis son premier album en 2004. En onze ans, le combo a certes changé de décor, mais la base de sa musique reste la même, ses mélodies semblent interchangeables. Dès lors, je ne trouve plus aucun intérêt à ce « Magnifique », certes assez bien foutu mais dont chaque titre me donne une impression de déjà (trop) entendu, ou de remix des titres de l’album éponyme sus-cité. Pour moi, cet album aurait du s’intituler « grosses feignasses ». Là, au moins, il n’y aurait pas eu tromperie sur la marchandise.
Ratatat : Cream on chrome
Ratatat : Abrasive
Totalement d’accord avec ton propos.
Un album vraiment trop impersonnel qui finalement ne marque pas trop les esprits.