Revoilà nos poètes préférés, après un “Hell Eternal” tonitruant dont les lacérations tatouent encore nos tympans. Et dès le premier titre, c’est une évidence : Setherial n’a pas encore craqué pour la musique lounge. Une baisse perceptible du tempo, certes, mais une véhémence toujours omniprésente qui ne nous laisse souffler que le temps du changement de titre. Pourtant là où l’effort précédent se contentait de tirer dans le tas, jouant la carte de l’unité de blindés impénétrable s’abattant implacablement sur la maison des trois petits cochons (oui, je sais, c’est la canicule…), cet « Endtime Divine » se fait plus varié, rappelant les deux premiers albums du groupe, et amenant un peu de fraîcheur et d’ambiances épiques dans ce monde de brutes épaisses. Avis aux fans de la première heure donc, leurs attentes ont ici toutes les chances d’être comblées. Mais les grosbills du deuxième rang peuvent venir aussi, y’a de la place pour tout le monde…Un album à mi-chemin entre passé et présent pour (re)mobiliser les troupes ?