RIVERS OF NIHIL : Rivers Of Nihil


Et ben voilà ; j’avais eu beau dire en 2018 que Rivers Of Nihil méritait une attention toute particulière, j’ai raté son « The work » de 2021. Me voici donc aux prises avec un album très attendu puisqu’il marque le début d’une deuxième partie de carrière avec un nouveau line up et un souffle retrouvé. Et quel souffle ! Si on retrouve les passages prog, le saxo et les éléments death / deathcore qu’on lui connaissait déjà, le groupe a ici poussé les potards toujours plus loin en terme de pureté du son, d’inventivité et de complexité, sans jamais (ou presque) verser dans le trop compliqué. Oui, bien sûr, ça reste du metal extrême de matheux, les titres sont empreints d’une technicité et d’une puissance qui ne s’acquièrent qu’avec une pratique acharnée, pas à la portée de n’importe quel bourrin malgré le caractère souvent bien vénère des titres. Les structures serpentines, les jeux à contretemps, dissonances et les passages en chant clair nuancent avec un chant death (core) direct et des riffs de plombs. On appréciera les soli très inspirés qui jouent souvent plus la carte du feeling que de l’hyper-rapidité. On appréciera aussi le fait que le groupe a aménagé de la place à chacun ; c’est particulièrement flagrant dans une « Criminals » d’anthologie où on a le plaisir de capter chaque partie. Bien sûr, on pourrait reprocher à Rivers Of Nihil d’avoir juste essayé d’accentuer ce que les fans ont aimé sur les précédents opus… si ce n’est pas spécifiquement ce qu’on attendait d’eux. Alors oui, on est jamais pris par surprise ici, mais qu’est-ce que c’est carré de la première à la dernière seconde !

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *