Raunchy…Le nom me dit vaguement quelque chose. Ah oui, j’ai dû croiser l’une de leurs oeuvres dans quelques bacs à soldes. Comment vous dites ? « Velvet Noise », oui, c’est ça. Leur premier album. Mouais. A priori, pas un souvenir bien rassurant avant l’écoute de ce « Death Pop Romance », nouvel (et troisième) album du sextuor danois. Danois ? La production metal de ce pays ne brillant pas jusque-là par sa qualité (mis à part Illdisposed, et peut-être Barcode, si on est pas trop exigeant en matière de hardcore), une bonne découverte ne serait pas de trop. Bref. On lance la machine, et le premier titre déboule, mêlant thrash melodique, death gentil, voix claires et gutturales, à grand renfort de parties electro. Et on reste circonspect. Oui, c’est pas mal hein, mais d’autres l’ont déjà fait. D’autres comme Pain, Soilwork ou Dark Tranquillity, pour rester en scandinavie. Mais à la moitié du second titre, voir au début du troisième, on finit par se laisser prendre au piège, et fredonner les refrains très efficaces, taper du pied en rythme, et apprécier la relative brutalité de la chose. En fait, Raunchy semble être le compromis idéal pour tous ceux qui ne veulent pas choisir entre Soilwork et Linkin Park. Un metal pop mais n’hésitant pas à mouliner du riff et beugler pour se faire comprendre. Adopté.