Venu de nulle part, le premier album de Puggy m’avait percuté et conquis, avec sa pop simple et accrocheuse. Par contre, il était tombé en panne pas longtemps après, puisque sa popularité est inversement proportionnelle au bonheur qu’il m’a procuré. Dommage. Aujourd’hui, à l’heure où débarque son successeur, j’espère que celui-ci ne subira pas le même sort. Car il faut dire qu’il présente les mêmes qualités : des titres très pop, pas compliqués, assez dansants, immédiats, empreints de groove, bref un peu ce que propose Orson en moins inégal. De la folk à la pop en passant par les ballades ou des titres plus marqués par la musique afro-américaine, chacun est susceptible de trouver son bonheur ici, les belges se payant le culot d’être aussi bons dans tous les domaines, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Ce qui pourra en agacer certains, c’est peut-être le côté trop parfait : rien ne dépasse, tout est nickel, mêmes les enchaînements de titres sont bien pensés, la voix toujours juste et parfaitement en place, les mélodies au poil, et tout ça pourra paraître trop bon pour être honnête. Mais concrètement, le combo ne bénéficie pas d’un engouement démesuré, d’une machine de guerre médiatique derrière lui, donc ça ressemble plus à du talent inné qu’à un calcul bassement mercantile. Félicitons-nous d’avoir déniché une autre perle belge (ou plus précisément anglo-suédo-française) plutôt que de chercher à la noyer !
Puggy : When you know
Puggy : How I needed you