Pro-Pain, c’est le genre de groupe dont on apprécie chaque sortie sans pourtant classer les albums comme indispensables. Précis, carré, efficace et sans compromis, doté d’une signature vocale unique grâce au chant brut et éraillé de Gary Meskill, reconnaissable entre mille, le crossover metal hardcore du combo a le défaut d’être un peu trop classique et sans grande imagination. Côté qualité, il n’y a pas photo ; « The final revolution », comme ses prédécesseurs, plus encore peut-être, est une tuerie, une machine de guerre bien huilée, prête à tout écraser sur son passage. Les rythmiques en sont la cuirasse sans faille, le chant scandé est le roulis à la rigueur inévitable et écrasante, les attaques des guitares et soli sont les armes létales. Et ça, c’est juste sur disque… Franchement, encore une fois, Pro-Pain a fourni un travail d’une qualité exemplaire, et il serait vraiment dommage qu’il soit – encore une fois – relégué au rang de second couteau, éternel faire-valoir de festival metal / hardcore pour des groupes plus jeunes et plus hype. Bon.
Pro-Pain : Deathwish