Le rock coule dans les veines des quatre de Poncharello. Crade, graisseux, groovy, massif, il suinte presque à travers la prison de plastique qui retient les six titres de ce deuxième ep. Encore plus réussie que son aînée, cette galette voit le groupe conjuguer rock garage, punk, stoner et hard rock, ne laissant aucun répit au malheureux qui se serait aventuré à l’écouter par hasard, et l’abandonne dans un bien bien triste état, réduit à un tas de muscles tressaillant à force de contractions, hochements de tête et battement de mesure ! Et dire que ces gars sont encore meilleurs sur scène…