C’est parti pour un deuxième round de punk neo-médiéval avec Poison Ruin, et je n’en suis pas mécontent. Même si je ne l’écoute pas tous les jours, « Harvest », le précédent album du combo, m’avait quand même marqué par son originalité et son côté brut et rétro. Difficile à décrire, facile à écouter, le collectif de Philadelphie sonne à la limite du proto-metal, du punk et du crust, et y place des mélodies un peu mouvantes. Comme sur cet « Attrition » au chant à la limite du faux, mais qui se révèle assez fascinant. Et puis il y a ces intros et interludes complètement hors sujet dans leurs sonorités médiévales, mais qui rendent le tout magique. Et, je sais, je ne vous ai pas dit que « Confrere » n’est qu’un ep, que c’est l’arnaque, même pas vingt minutes de musique, mais, la flemme quoi, et puis il est quand même bien bon ! A noter que le son est un peu différent, séparant plus les composantes du son du groupe, toujours mené par les guitares mais plus complexe et recherché. On ira pas dire que c’est arty, mais Poison Ruin a quand même affiné les choses, tout en gardant la même base de travail. De quoi se réjouir encore plus de mettre la main dans pas trop longtemps sur un nouvel opus !
