PLAID : Polymer

En 2016, « The digging remedy » marquait le retour pour Plaid à des ambiances plus sombres, ce qui n’était pas pour me déplaire. Et lorsque vous lancerez « Polymer », vous pourrez comme moi constater que Ed Handley et Andy Turner n’ont pas décidé de faire marche arrière ici. Attention toutefois, je n’ai pas dit que ce disque manquait de nuances. Du très robotique « Meds fade » à l’obsédante « Los », de la luxuriante « Maru » à la surprenante « The pale moth », Plaid continue à explorer l’univers des possibles en territoire électronique, et c’est toujours aussi agréable à écouter. Bon, pour être tout à fait honnête, toutres les pistes ne se valent pas, certaines étant beaucoup plus arides que d’autres. « Polymer » a un peu une forme de parcours. Il faut en passer par les premiers titres plus secs, moins évidents pour parvenir au centre du disque, quintessence mélodique de Plaid en 2019. Alors on s’en doute, rien n’est aussi simple : « Polymer » se veut l’étude des avantages et inconvénients des polymères, et la comparaison musicale du naturel et du synthétique. Vaste programme qu’on est pas obligé de suivre dans ses moindres détails pour profiter de ce merveilleux disque. Un dixième album qui déploie encore une fois le potentiel créatif de ce duo hors-normes et justifie la position prédominante de Warp en matière d’electronica.

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