NILE : What should not be unearthed

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Depuis ma première rencontre avec les américains de Nile, en 2002 avec l’illustre « In their darkened shrines », je n’ai pas vraiment laissé de (deuxième) chance au groupe de me séduire. Pourquoi ? Parce qu’il m’a profondément déçu. Le concept du groupe centré sur l’égypte et son folklore m’avait séduit bien avant que j’en écoute une note. Si bien qu’une fois en présence du death brutal et assez pataud du combo, mes espoirs se sont écrasés à en faire un cratère abyssal dans le sol. Pourquoi aujourd’hui alors , Parce que ce soir, j’ai besoin de brutalité, de violence gratuite, et si ça peut être accompagné d’ambiances étranges, pourquoi pas ? Sauf que j’en serais encore une fois pour mes frais. Oui, ok, on peut s’accorder sur le fait que Nile sait de quoi il parle. L’intro de « in the name of Amun », par exemple, est une merveille, et laisse augurer d’un titre sauvage et occulte. Mais le soufflé retombe vite, car comme d’habitude, le groupe ne se sert de ses capacités que comme un gadget. Pas de réelle intégration dans des titres qui peinent à convaincre, rappelant un Morbid Angel, la magie en moins. Oh, oui, Karl Sanders use et abuse des gammes orientales, et l’ensemble du groupe se montre toujours aussi technique et brutal, même s’il sait aussi se faire plus rampant, comme sur la chanson-titre. Mais ça me laisse toujours froid, et je préfère de loin suivre les pérégrinations d’un Orphaned Land ou d’un Melechesh. Certes, parfois, un solo magnifique comme celui de « Evil to cast out evil », ou un instrumental bluffant comme « Ushabti reanimator » me font sortir de ma torpeur, mais une poignée de passages réussis ne parviendront pas à me faire changer d’avis sur Nile. Surestimé.

Paroles de l’album

Site officiel

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