Après un « Wait For Me » qui se replongeait dans sa période ambiant, Moby nous revient avec un « Destroyed » clairement orienté électro. Grand bien nous fasse ; celui-là ne finira pas par nous saouler à force de vendre de la lessive et de servir d’habillage sonore à des émissions de variété. D’autant plus que ce nouvel opus est plus clinique et mélancolique encore. Ceux qui espéraient un duo à quatre mains avec David Guetta en seront pour leur frais. Tout au plus trouvera-t-on une pop-song à peine déguisée (« The Day »), un faux air de soul à « The Right Thing », le reste se situant quelque part entre les débuts du bonhomme et « Play ». Quelques automatismes refont leur apparition, un ou deux morceaux sont plus faiblards et auraient pu être écartés, mais dans l’ensemble, ce onzième album est une réussite, et présente comme d’habitude quelques pépites.
Moby : Be the one