MISSION JUPITER : Aftermath


Mission Jupiter est un groupe biélorusse qualifié de rock progressif… mais qui s’avère un peu plus complexe que ça. Il m’a fallu plusieurs écoutes pour me faire un avis tranché sur cet album, et j’avoue que souvent ça ne joue pas en sa faveur quand j’ai une relation telle que celle-ci avec un disque. Mais voilà, à chaque écoute, je trouvais qu’il y avait quelque chose de très attachant dans le timbre de Kate Varsak, dans les mélodies des titres, leur petite ressemblance à The Gathering… Oui, voilà, c’est dit. Mission Jupiter se place, un peu comme le groupe néerlandais à un moment de sa carrière, aux rencontres des chemins du hard progressif, du rock atmosphérique et du rock alternatif. Ce qui le rend à la fois un peu difficile à classer, mais également surprenant et versatile. Et cette versatilité paie parfois, comme sur « Sometimes it hurts », « Human nature », « Crippled country », « Nothing lasts forever » ou « This is not the end ». Les autres titres, s’ils sont un peu moins forts, n’en sont pas mauvais pour autant, et chacun pourra se faire sa propre compil personnelle ici. Ce qui est plutôt rassurant, c’est que ce disque arrive après un changement drastique de personnel ; pas moins de la moitié du groupe a quitté le navire dernièrement, dont la chanteuse et le clavier (ce qui, au sein d’un groupe prog, est tout de même assez primordial). Alors oui, on a parois encore l’impression que le groupe se cherche un peu ici, et il doit en effet tendre à trouver un nouveau son, puisque j’ai lu ici et là que les précédents étaient bien plus proggy, mais ça l’efficacité cherchée parfois ne nuit aucunement à l’équilibre général, et on peut dire qu’« Aftermath » est une belle œuvre.

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