MAMMAL HANDS : Captured spirits

Le post jazz de Mammal Hands m’avait déjà impressionné en 2018 avec son précédent album « Shadow work ». Cet authentique trio jazz avait, comme beaucoup avant, après, en même temps, décidé de s’écarter des dogmes de la maison-mère pour explorer des voies plus portées sur les ambiances feutrées et les structures répétitives héritées de l’electro. Ce nouvel album surfe clairement sur la même vague. Ce qui change ? « Captured spirits » est moins exubérant, moins luxuriant, le plus clair du temps. Moins tumultueux, plus tranquille, il se fait également plus jazzy ; c’est assez en rapport avec son titre. Cependant, je dois bien reconnaître que j’ai été assez désappointé par ce nouvel effort. Bien composé, bien interprété, oui, c’est sûr. Mais pour moi, il est trop sage, trop timoré, tout en exploitant tous les éléments déjà connus. Il m’a fallu plusieurs écoutes pour regarder les choses en face ; je n’y trouve pas mon compte. Bien sûr, tout n’est pas du même tonneau, et on peut également prendre du plaisir à écouter ce disque si on a aimé le précédent et les artistes qui commencent à affluer dans cet univers musical. Bref, « Captured spirits » est une réussite en demi-teinte. Ce qui ne m’empêchera pas d’y retourner.

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