J’attendais le nouvel album des slovènes de Laibach comme le messie, encore tout émoustillé par la qualité intrinsèque de son prédécesseur « Jesus Christ Superstar » dont la teneur metal indus grandiloquent enrichi de chœurs et d’une ambiance apocalyptique m’avait fait oublier le passé plus électronique et expérimental du groupe à géométrie variable. Et d’emblée, « B Mashina », le premier titre, me séduit. Mais le reste de l’album déçoit. Certes, le groupe réussit à être plus martial que jamais, nous rappelant qu’un certain groupe allemand rouleur de r le tient comme référence indéboulonable, mais son électro indus (les guitares ayant disparu…) fait un peu trop dans la facilité et le déjà-vu.
Laibach : Das spiel ist aus