KIRK WINDSTEIN : Dream in motion

Passé 50 piges, l’idée de sortir un disque solo caresse Kirk Windstein. Pourquoi si tard ? Ceux qui se sont déjà frotté à Crowbar ou Kingdom Of Sorrow savent que le bonhomme se bat contre ses démons depuis pas mal d’années déjà. Ce « Dream in motion » répond donc probablement à un besoin de se libérer autrement, et sous une autre forme. Ce qui ne sautera pas aux oreilles si, très logiquement, vous entamez l’écoute de ce premier album par son premier titre éponyme, qui se rapproche beaucoup de ce que Kirk peut proposer avec Crowbar. « Hollow dying man » s’écarte déjà un peu plus du chemin en prenant une tournure plus gothic doom. « Once again » va encore un peu plus loin en éclaircissant encore un peu la voix et jouant d’une musicalité qui s’éloigne du métal. « Enemy in disguise » persiste dans cette voie, ballade sombre et doomy, mais plus en demi-teinte. L’ensemble de « Dream in motion » suit ses traces : il s’agit d’un disque tout aussi noir mais beaucoup plus apaisé. Parler de sludge ici est inapproprié bien sûr : si l’ambiance unique que le chant et les riffs de Windstein tendent à installer sont immédiatement reconnaissables, c’est un tout autre genre qui est à l’oeuvre ici. Et donc, ce disque va en désarçonner pas mal. D’ailleurs, on trouve aussi une reprise inattendue ici. Ok, si vous avez regardé la playlist et imaginé que le « Toxic » placé en sixième position était une relecture de la chanson de Britney Spears, je suis au regret de vous dire que vous vous êtes plantés. Il s’agit du dernier acte, « Aqualung », reprise de Jethro Tull. Mais ça reste une surprise. Maintenant, soyons clairs : « Dream in motion » est à considérer comme un premier album. Et donc imparfait, inégal. Il n’est pas ce qu’on attendait de lui, ne répond d’ailleurs pas à une attente mais un besoin. A vous de voir si vous partagez ce besoin.

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