Duo de L.A. remarqué en 2013 par un premier album entre dubstep et electro, Kill The Computer remet le couvert très peu de temps après donc avec ce disque au titre peu évocateur. Soit dix titres balayant le spectre de la musique électronique dans les grandes largeurs, prenant là du dubstep, ici de l’electronica, et puis du breakbeat, une certaine idée de la dance, de l’EBM, de l’abstract hip-hop, du sampling… Plutôt mesuré rythmiquement parlant, le duo fait reposer ses titres sur l’efficacité des mélodies et quelques gimmicks bien sentis ; rien d’extravagant, rien de spectaculaire, juste de la bonne musique sobrement interprêtée. Est-ce que ça suffit à faire de « Namtam » un bon disque ? Oui. Mais sans vouloir être dédaigneux, ce disque regorge de titres qu’on imagine bien servir de bande son à des vidéos youtube. Autant dire qu’à l’écouter in extenso, on reste un peu sur sa faim, et qu’un certain manque de consistance se fait sentir, même si aucun titre ne peut être défini comme faible. Dommage.