KERALA DUST : An echo of love


Kerala Dust est un projet très personnel de Edmund Kenny. Celui-ci l’a lancé après des études musicales et une petite expériences en tant que compositeur sur laptop, dans l’optique de proposer un style qui en hybriderait plusieurs autres. Aucun doute là-dessus ; sur « An echo of love », on entend de la musique électronique sous diverses formes, de l’indie rock, mais aussi du kraut rock et quelque chose de sombre et plus bluesy. Difficile voir impossible d’accoler une étiquette à la musique de Kerala Dust donc. Cet album, le troisième du groupe, a été composé en Europe, dans plusieurs villes et pays, comme pour capturer l’énergie et l’ambiance de chacun(e)s. Mais pas au sein de titres différents, au sein de l’album en général. Et ça se ressent ; le disque a quelque chose de très urbain, de noctambule, d’interlope. Et ça a aussi à voir avec le goût du monsieur pour le cinéma, pour une certaine forme de spiritualité un peu décalée, un chemin personnel vers l’épanouissement. Mélodiquement et structurellement aussi, ses titres sont sur une corde raide entre plusieurs univers et façons de penser ; il apprécie d’ailleurs les artistes qui déconstruisent la norme. Bien sur, tout ça apporte une couleur unique à « An echo of love ». Même si l’album aborde des tonalités sombres, on ne verse jamais dans le cliché, et les nuances y sont nombreuses. Alors donc, il est facile, dans cet univers aux frontières floues et au psychédélisme assumé, de se perdre. Kerala Dust (un nom qui, d’ailleurs, vient d’une expérience pseudo mystique de Kenny) est de ces formations auxquelles il faut totalement s’abandonner pour en profiter pleinement. Si vous ne vous concentrez qu’à moitié il y a de grandes chances que vous passiez totalement à côté. Est-ce que ce disque va changer votre vie ? Non. Mais est-ce qu’il poussera un peu plus loin ce que vous pouvez imaginer comme alliance des forces ? Probablement. Ni noir, ni blanc, ni gris, Kerala Dust ajoute des couleurs oniriques à la palette.

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