
Keith Wallen, ça ne vous dit peut-être rien comme nom, et je ne vous en blâmerais pas, parce qu’à moi non plus (pardon à sa maman, tout ça). Et bien c’est en fait le guitariste de Breaking Benjamin, formation de metal alternatif à tendance emo. Une tendance au sein de laquelle on pourrait facilement placer ce second album solo également, même si la composante metal sera largement supportable pour qui n’apprécie pas le genre. Il faut dire que la voix plutôt expressive du monsieur fait en sorte de nous orienter vers autre chose. A moi, cette pochette relativement moche et anodine (ah, désolé, fallait pas le dire ?) évoque une musique teintée d’électro. Certes, on en trouve quelques traces, mais elles sont très légères, anecdotiques. En revanche, l’ensemble sonne moderne, rock et catchy. L’idée derrière « Infinity now » est simple : apporter aux gens une musique qui leur permette de s’échapper, de faire un break de leur quotidien. Keith Wallen est un mec simple, il veut juste faire les chansons que les gens ont envie d’écouter en rendant hommage à ses héros. Il cite Alice In Chains, Stone Temple Pilots, Tears for Fears, Genesis, Phil Collins, The Police, Metallica… Est-ce qu’on les retrouve au sein de ces dix titres ? Pas vraiment, non. On pourrait, oui, en détecter ici et là des bribes. Mais à mon sens, ça ne sert à rien. Les titres sont bons, ils s’apprécient sans qu’on ait besoin d’y réfléchir. Est-ce qu’ils sont susceptibles d’être oubliés aussi vite ? Oui, c’est une possibilité, tout dépend votre degré d’exigence et votre sensibilité du moment. Pour moi, « Infinity now » accomplit ce que son créateur désirait faire, et s’y abandonner est aussi facile que satisfaisant.






