
Katharos pratique le black metal symphonique de puis 2006. Pourtant, « Of lineages long forgotten » ne remplit que la deuxième place de sa discographie. Pourquoi ont-ils été aussi longs ? Peut-être à cause de changements de line-up. Peut-être aussi parce que composer de telles pièces, ça prend du temps. Si c’est de Suède que nous vient le combo, c’est bien de Norvège que son inspiration provient. On pourrait citer plusieurs sources, mais un nom revient souvent, c’est celui d’Emperor, et j’avoue que ce n’est pas incongru. C’est bien pour ça que je vous propose ce disque aujourd’hui,, alors qu’il est tout de même sorti en mai ; sa qualité d’écriture. Bien sur, on pourrait y déceler un manque de personnalité : il est vrai que de la voix au positionnement des claviers, intégrés mais comme extérieurs, en passant par des sonorités de guitare plus dures et proches du death et un don pour les arrangements grandioses, il y a quelque chose. Mais le côté symphonique est quand même ici plus prononcé, la technicité moins démonstrative, le côté prog aussi (même si ces deux composantes sont bien présentes). « Of lineages long forgotten » est sans conteste un bon disque. On a parfaitement le droit de regretter son manque de folie ou d’ambition parfois ; les riffs ont beau faire le job, ils pourraient parfois faire un peu de place à quelque chose de plus hystérique, de moins tempéré. Mais malgré tout, on ne peut rejeter Katharos, qui progresse doucement mais sûrement vers les sommets du black sympho.