JESSE WELLES : Pilgrim


Ceux qui traînent par ici le savent ; il y a une forme de country folk, celle dont les auteurs nourrissent de spleen et d’authenticité, qui me tient particulièrement à coeur. Jesse Welles est un chantre d’une folk assez pure et dépouillée, même si elle s’accompagne parfois d’arrangement plus luxuriants. Pas étonnant de trouver parmi ses modèles un Bob Dylan ; dès la très réussie « We’re all gonna die » introductive, on en retrouve un peu le timbre et le détachement, ainsi que la simplicité d’écriture. Par la suite, bien sûr, ça se nuance un peu, mais le décor est planté. Les onze titres de ce cinquième album (sous ce nom, mais en fait l’ami Jesse est extrêmement productif en général) sont autant de beaux moments qui s’installent confortablement dans notre quotidien. Ne vous attendez pas pour autant ) être chamboulés ; « Pilgrim » s’inscrit dans la tradition plus que dans le défrichage, c’est une madeleine de proust et non de la cuisine moléculaire. Mais parfois, il n’en faut pas plus pour faire naître un sourire, un sentiment de bien-être, ramener des souvenirs à la surface. Simple mais pas simpliste, classique mais pas bateau, « Pilgrim » s’adresse à celles et ceux qui aiment la folk pour les plaisirs simple qu’elle charrie.

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