INVSN : Let the night love you

Je vous avoue qu’à la recherche de nouveautés sympa, je tente pas mal de choses. Parfois je suis assez confiant, parfois très dubitatif. C’était le cas ici. Le nom du projet me parlait, celui de l’album beaucoup moins. Et pourtant, « Let the night love you » est plutôt une bonne surprise. Après une intro mystérieuse, « Turn on the lights » m’évoque largement le « Personal Jesus » de Depeche Mode, les choeurs féminins en plus. « Slow disco » en conserve les accents post punk et dramatiques mais se fait un peu plus rythmé et dansant ; sauf que le titre change de ton en son milieu pour aboutir à quelque chose de moins intéressant à mon sens : dommage. « Burn baby burn » est une semi-ballade assez efficace. « Stay with me » confirme la couleur musicale globale de l’album : un rythme sec et rock l’habite, il y a aussi un côté très cinématographique très présent, et une attitude presque punk vient couronner le tout. On est finalement assez loin du titre de l’album, ou du moins de l’image qu’on s’en fait. Pas mièvre, pas suave, ce disque montre une rigueur et une exigence dans le son et l’interprétation qui imposent le respect. En grattant un peu, on découvre que le groupe est leadé par Dennis Lyxzén, la voix de Refused, International Noise Compiracy et quelques autres à l’occasion. Soit des formations qui n’hésitent pas à faire preuve d’une forte personnalité et d’une indépendance d’esprit certaine. Pas étonnant donc que ce soit également le cas ici. Pour sûr, Invsn mériterait de pouvoir m’offrir une deuxième rencontre qui m’aiderait à mieux le comprendre et l’apprécier (puisque j’ai maladroitement raté les autres albums du combo, sous ce nom ou le précédent). Mais cet essai met déjà en relief les qualités d’écriture du projet.

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