On ne sait pas bien quoi, entre « Swamp thing » à « Shock waves », a inspiré la pochette du premier album de cet autre projet de Justin DeTore (Sumerlands, Magic Circle, Stone Dagger, Devil’s Dare, et peut-être d’autres non répertoriés). En revanche, côté musical, on pige vite de quoi il s’agit : un doom death bien gras et grave comme on savait bien le pratiquer fin 80 / début 90. Parler des premiers Anathema, Autopsy, Winter, God Forsaken ou November’s Doom ne paraît pas incongru. En 10 titres et 38 minutes, Innumerable Forms dégaine des riffs pachydermiques, une rythmique de plomb en fusion et une voix sépulcrale, ça et là assistés de soli déchirants. Un style bien daté et assez pauvre en variété, mais qui ravira les nostalgiques de l’époque, et les petits nouveaux qui voudraient découvrir ce qui a fait naître le funeral doom moderne. Moi, ça me plaisait déjà à l’époque, et ça me plaît toujours ; ce sont un peu les sons chatoyants de mon enfance, youkaïdi youkaïda. Bref, je ne vais pas en faire des caisses parce que, bon, le style est je le reconnais assez limité et ne pousse pas à la rédaction d’une analyse très poussée, mais « Punishment in flesh » est très bien fichu !
by Dyvvlad