
A la croisée des chemins du crust, du death old school et du hardcore metal, la musique de Industrial Puke (ce nom…) fera renaître des sensations oubliées chez tous les enfants du metal des nineties. Bien sûr, j’ai lu ici et là qu’on y trouvait aussi du grindcore, du metal indus et du thrash, et c’est vrai qu’en fouillant un peu on en trouver du troisième, mais pour les autres… euh… peut-être à de très petites doses, cachés derrière un mur de guitares ? Mais il n’y a pas que des guitares ici. On retrouve avec plaisir Linus Jägerskog de Burst derrière le micro, pour une performance toujours aussi vénère. La musique, elle, est bien moins expérimentale que celle de Burst, et lorgne vers un mix d’Entombed, de Terror et de Disfear. En moins de vingt-neuf minutes, les douze titres de cet album enverraient au tapis n’importe qui. Et sans se départir de la petite dose de mélodie nécessaire à son adoption. Alors je ne vais pas épiloguer sur ses qualités, la conviction de ses auteurs, sa puissance de feu ; c’est une belle claque, point.






