IMPERIUM DEKADENZ : Into sorrow evermore

C’est le septième album des allemands, et le premier à me parvenir. Quel dommage ! Imperium Dekadenz, sur « Into sorrow evermore », propose une sorte de funeral black du meilleur effet, qui sonne à la fois bien underground et complètement pertinent. Les quelques effets (qu’on connaît bien ; parties acoustiques, claviers, diction déclamatoire ou parlée) sont placés parcimonieusement, ce sont vraiment les éléments black metal qui sont prépondérants. Mais avec une dynamique plutôt doom, vous voyez ? Bon, je suis d’accord, ce n’est pas ce qui saute aux yeux sur le premier (et excellent) titre qui donne son nom à l’album. Derrière son intro atmo sympathique mais un peu inutile, ce sont une déflagration black et une mélodie classique et imparable qui nous accueillent. Forcément, « Truth under stars » aura du mal à tenir la comparaison… Il se situe effectivement un peu en-deça, même si, malin, il en copie un peu la structure, en amenant plus de passages atmo et en introduisant les passages plus narratifs. « Aurora », en revanche, m’ennuie un peu, malgré ses efforts déployés pour se démarquer des autres. Heureusement, « Elysian fields » se montre bien plus prenant. « Forests in gale » et « Awakened beyond dreams » essaient de suivre ses traces, avec un peu moins de réussite. « November monument » est également un morceau plus doom que black, et si la vidéo liée lui rend largement hommage, ça n’est pour moi pas le meilleur titre de la galette. Enfin, « Memories… a raging river » reprend des accents black, et cette union du rythme frénétique avec des mélodies lancinantes et la noirceur profonde des ambiances est décidément ce qui convient le mieux au groupe. En conclusion, « Into sorrow evermore » n’est peut-être pas la bourrasque inarrêtable promise par le titre d’entame, mais ça reste une œuvre assez mémorable dans la catégorie black doom.

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Paroles de l’album

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