Autant vous prévenir, malgré ses dix ans au compteur et ses trois autres albums derrière lui, je ne connais pas Howling Bells. Je n’en ai même jamais entendu parler. Et c’est justement pour ça que je m’y intéresse. « Heartstring », donc, est un disque d’un groupe qui à priori n’a plus rien à prouver, mais côté particularisme, arrive après une première grossesse. Sans la jouer psychologie de comptoir, une telle équation sent l’apaisement à plein nez. Howling Bells était apparemment (merci google) réputé pour son indie rock sombre aux accents country punk et gothique. Aux premières mesures de « Paris », ce n’est pas vraiment flagrant. Certes, une certaine emphase un peu pompeuse obtenue à coup de nappes de claviers très eighties et de batterie sèche habite celui-ci et ses successeurs, mais on est tout de même loin de ce que j’imaginais et espérais. A partir de « Slowburn », les choses prennent une tournure plus intéressante. Les titres se font plus rugueux et énergiques, on a même droit à un sacré bon titre avec « Tornado ». Mais la sauce retombe un peu en fin de parcours, et je reste sur une impression plutôt mitigée, même si je suis, au vu des qualités de certains morceaux, curieux de découvrir le passé du combo.
Howling Bells : Your love