Jamais avare en nouvelles têtes, le bon gros death metal a accouché en 2008 dans la plus stricte intimité de Fleshworks, combo allemand qui jusque-là n’avait sorti qu’un disque en 2009, que peu d’entre-nous ont eu l’occasion de tester (vous je sais pas, mais pour moi c’est sûr que non en tout cas). Pas le candidat dont on attendait des merveilles au débotté, puisqu’en fait on ne l’attendait pas du tout. Mais puisque « Engine of perdition » nous tend les bras, pourquoi ne pas lui laisser une chance ? « Death by autopsy » installe le décor ; ici, on fait dans le death bien brutal, avec une tendance old school et comportant une pointe de mélodie. Si Fleshworks se réclame ainsi de plusieurs écoles, c’est tout bénef pour l’auditeur qui y trouvera intensité, accroche et patine. Et heureusement, il ne s’agit pas d’un coup d’épée dans l’eau ; l’ensemble de l’album est de la même trempe. Autant dire que les ex Branded Skin ont mis à profit leur longue absence pour peaufiner les dix titres de ce deuxième album, qui évoqueront autant à leurs auditeurs l’école scandinave (les soli, la dualité death black du chant, les éléments rétro) que l’école US (la surenchère de violence et de vélocité). Au final, s’il manque un peu de personnalité, ce disque est tout de même un très bon investissement pour qui a envie de se décrocher les cervicales !
Fleshworks : Dead men working