FACED OUT : At eternity’s edge


Wow. Faced Out a vu le jour en Galice en 2017. Et pourtant à l’écoute de ce deuxième album sorti sur un label espagnol, on se croirait revenu début 2000, en pleine explosion du metalcore. Pour moi qui ai pris ça en pleine poire avec la montée en puissance de Victory, Lifeforce et quelques autres qui nous inondaient de sorties du genre, ça a tout d’une memory lane. Niveau qualité, d’ailleurs, ça tient assez bien la comparaison avec les groupes les plus frontaux et brutaux de l’époque. Faced Out ne tergiverse pas, il avance droit devant lui en tabassant tout sur son passage. On aurait pu croire que la présence de Sorcerer sur « Compounding sickness » amènerait plus de profondeur et de tristesse à leur musique : il n’en est rien. A moins qu’il ne s’agisse pas du Sorcerer, groupe de doom suédois ? Il semblerait pourtant que si. Les deux autres invités, Boneflower et Fractura, jouent pour leur part dans la même catégorie ou presque et dans la même zone géographique ; leur présence est donc un peu moins remarquable. C’est d’ailleurs ce qu’on peut reprocher de plus notable à « At eternity’s edge » ; les huit titres de l’album sont vraiment issus de la même veine, et ça s’entend un peu trop. Les riffs, les rythmes, le chant revanchard et volontiers criard (un peu trop parfois à mon goût) ont tendance à se confondre. Bien sûr, le groupe aménage des passages plus lents ça et là, des intros et outros sympas, mais ça ne suffit pas à faire réellement ressortir les titres du lot. Dommage parce que la force de frappe du groupe pourrait s’en trouver facilement décuplée, à l’écoute de, par exemple, la dernière « Macabre intent » bien mieux mise en valeur. Reste un album court (moins de 28 minutes), bonne carte de visite pour encourager à aller tester les nerfs du combo sur scène.

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