F.O.O.L. : Machine

En rayon musique électronique, c’est vrai, j’aime les choses un peu tordues, créatives, celles qui fusionnent à tout va et me font pénétrer dans un univers dont je ne connais rien, me retournent le cerveau. Mais j’aime aussi celles qui vont à l’essentiel, qui jouent avec mon envie de danser réprimée, qui enchaînent les mélodies évidentes. F.O.O.L., c’est un dj suédois dont le nom sonne à la fois comme un défi et quelque chose d’assez convenu dans le genre ; « Fuck Our Ordinary Lives ». Ok, on y va comme ça. En même temps, ça reste plus fun et percutant que Rasmus Anton John Hermansen, son vrai nom. Rasmus, il aime bien la musique electro dans son ensemble aussi ; ici, il mélange dubstep, drum n’ bass, trap, synthwave, et plein d’autres trucs. Actif depuis 2014, il compile ici plein de singles sortis ces dernières années, au sein d’un vrai-faux premier album. On retrouve au sein de tous les titres un goût prononcé pour les mélodies acides et répétitives, les sons un peu agressifs, les rythmes martelés. Les différents featurings ne gomment pas la personnalité de l’artiste mais amènent de la diversité au sein d’un album instrumental (quelques voix samplées ici et là, une bonne idée à retenir pour la suite). Les titres ayant été composés à différentes périodes et avec diverses intentions, ça se ressent dans le son, même si le mix global reste très homogène. On a donc, comme souvent dans ce cas, l’impression d’écouter une compilation de hits du genre… et ça n’est vraiment pas gênant, puisque du coup chaque plage ou presque fait mouche. Certains titres ont déjà été utilisés pour des jeux, et on a aucun mal à les voir utilisés pour des bandes originales de films ou séries ; leur efficacité rythmique et leur intensité dramatique les y pousse. Bref, si « Machine » reste relativement classique pour le genre, on ne trouvera pas grand-chose d’autre à lui reprocher.

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