Une intro majestueusement sombre et très réussie, un son carré et très propre, et puis, euh, mais…j’ai pas déjà entendu ça quelque part ? En fait, après quelques minutes (mais vraiment peu), je comprends que la question n’est pas où mais quand ; quelque part entre 1999 et 2003, chez Dimmu Borgir. Tout est là : les riffs, la voix, la production, les parties sympho. On y a rajouté un poil de Cradle Of Filth pour la forme (de la narration, un côté un peu plus théâtral, quelques riffs), peut-être parce que Ethereal est anglais, et puis basta. « Opus aethereum » est bien ficelé, mastoc, parfaitement exécuté, mais on y recherche en vain de la personnalité. Faut-il descendre le groupe pour son manque d’investissement dans sa musique ou lui pardonner cette erreur de jeunesse, « Opus aethereum » étant son premier effort ? J’aurai tendance à me prononcer pour la première solution, car en dehors du constat de la maîtrise d’un style, j’ai du mal à trouver un quelconque intérêt à se coltiner ça en 2015. Mais bon, ça reste bien fait.
Ethereal : Unholy ungodly
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