Par chez nous, on ne connaît la délicieuse Lisa que par le biais de ses penchants vers le jazz vocal en compagnie du Peter Nordahl Trio, avec lequel elle évolue depuis ses 18 ans. Et pourtant, c’est dès 1994, soit trois ans avant le début de sa carrière discographique dans ce registre, que la belle s’est fait connaître dans sa Suède natale, avec un style pop-folk doux et cotonneux, chantée en langue maternelle. Retour aujourd’hui à cet aspect de sa musique, avec ce septième album solo, le premier à trouver une distribution dans nos contrées. Bon, que les fans se rassurent, les différences entre un album du Peter Nordahl Trio et celui-ci ne sont pas énormes ; on retrouve toujours cette voix caressante, ces chansons lascives, paresseuses, ce côté intime. Tant et si bien qu’on se demande pourquoi la Suède ne nous en avait pas fait profiter avant ! Résultat des courses : en solo, en groupe ou sous la coupe de son cher et tendre Salvadore Poe, Lisa Ekdahl provoque chez ses auditeurs enchantement, relaxation et plénitude.