EDGAR : Secret

Premier album pour le groupe Edgär, qui fait le choix audacieux (et pas trop compatible avec votre serviteur) d’alterner anglais et français au sein d’un genre qui mixe electro, pop rock, chanson, quelque part entre Phoenix, en plus rock et Indochine, en moins pénible. Oups. Je l’ai dit, tant pis. Mais alors pourquoi ici ? Bah, parce qu’il faut bien payer son carburant… Mais non voyons, c’est pas le style de la maison ! Parce que « Nuit », avec son air de tube immédiat, s’est avéré assez retors pour faire le tour de mes appréhensions et de mes aversions pour finalement me faire dire « c’est quand même pas mal ça… ». Que « Dictators » et sa rythmique synth / EBM m’ont convaincu sans mal. Que la surprenante « Dead end » vient amener un côté folk dans l’équation qui n’est pas pour me déplaire. Que même le côté poétique / lunaire de l’écriture du combo ne me dérange pas. Alors même si j’avoue qu’une « The lights » va pour moi trop loin dans le feel good, ou que certaines autres s’avèrent trop chanson, j’ai pensé qu’avoir un groupe comme ça, assez à l’aise pour se permettre de jouer sur plusieurs tableaux et assez doué pour qu’on y voit que du feu, ça méritait une petite mise en lumière.

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