DUSTER : Duster

Troisième album pour les californiens de Duster ! Ouais, bof, y’a pas de quoi s’exclamer, pensez-vous ? Et bien si. Parce que Duster sort d’une pause de 19 ans, quand même. Je n’ai pas eu l’occasion de découvrir le groupe par le passé, mais je dois dire que cette nouvelle mouture est assez enthousiasmante. Attention, ne vous attendez pas à un disque bourré de hits, de nouvelles idées dans tous les coins. Ici, on parle de rock indé mâtiné de shoegaze et de slowcore. Une mixture bien underground et typée nineties, ok. Mais le côté très bricolé et limite expérimental de certains passages lui sort largement la tête du bain bouillonnant de décibels. Bon, sur un « Go back », on tombe dans le pénible, ok. Mais le reste est à la limite de la magie. « Copernicus crater » et son gimmick entêtant. La cool « Chocolate and mint ». La terrible « Ghoulish ». L’obsédante « Ghostworld ». Et entre elles, un magma chaud et amer de titres entre souffrance et résiliation, à la forme neurasthénique mais à la force bien présente. Drôle de disque en fait, dont on ne sait d’abord quoi penser, mais qui fait son chemin petit à petit et s’impose non comme une évidence, mais comme une alternative au chaos ambiant, répondant à la folie par son opposé.

Paroles de l’album

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