Le dernier album de DVKE date de 1999. « Quoi ? » Me direz-vous, « qu’est-ce que c’est que ces tire-au-flanc ?». Mmm. Peut-être ai-je omis de préciser que ce groupe n’est que le side-project d’un garçon principalement occupé par Summoning, formation œuvrant dans un post black metal épique et fantasmagorique. Voilà. Vous l’aurez donc compris, tout ici ne respire pas la joie de vivre. Ce troisième album, comme ses prédécesseurs, donne dans le dark symphonique heavenly. Soit neuf longs titres noirs et mélancoliques, portés par une voix féminine éthérée et des nappes de claviers, parfois agrémentés de percussions, si bien que certains auraient très bien pu se trouver sur un album de Summoning (« Winter’s Night »). Le tout est à déconseiller aux dépressifs et à recommander aux amateurs d’ambiances mortuaires. « Dusk And Void Became Alive » ne se démarque pas des albums précédents, mais ne démérite pas pour autant. Cependant, je conçois aisément qu’une écoute prolongée puisse causer des crises de narcolepsie…