DEATH’S DYNAMIC SHROUD : Midnight tangerine

La vaporwave est un dérivé de la synthwave et de l’electro, dans une version plus pop et psychédélique. J’en ai déjà écouté, mais c’est la première fois je pense que j’en suis un album complet. Et aussi la première fois que je me retrouve face à Death’s Dynamic Shroud. Vous connaissez mon appétence pour les ambiances sombres ou la mélancolie profonde. Alors je ne pouvais qu’être conquis sur le bijou d’autodépréciation « Who I say I am » qui ouvre magnifiquement ce huitième album (si j’ai bien compris et compté, entre les autoproductions et les labels divers). La bien plus aérienne et rêveuse « A part of me », avec ses claviers très eighties, a beaucoup moins d’impact sur moi. Je ne comprends pas bien l’utilité d’«Hotel girl », très courte interlude ambiant. « The bleeding of the sun » se situe quelque part entre les deux premiers titres, porteur à la fois d’un caractère épique, grave et onirique ; joli titre. « Twin moons » est une balade intimiste et douce au piano qui fait un clin d’œil au classique. La plus rythmée et légère « Hologram world » et « Autumn hill » me paraissent un peu trop sages, et je n’ai donc aucun mal à me laisser distraire par autre chose. En revanche « 11 months » parvient à capter mon attention par son format bien plus progressif et son côté énigmatique : probablement le titre le plus riche et impressionnant du disque. L’interlude « Apology to the witch » reste dans cette veine mystérieuse. Enfin, « Moonbow » débute comme une prolongation de « Twin moons » avant de s’emballer un peu et faire entrer les claviers et rythmiques plus typiquement vaporwave, pour terminer sa course de façon aussi emphatique qu’inattendue. Je vous avoue que je ne pensais pas trouver ici une œuvre aussi nuancée et personnelle (la synthwave n’est pas vraiment connue pour ça), mais me voici convaincu de la légitimité du genre comme de celle de ce projet. Certes, je n’en ai pas apprécié toutes les subtilités, mais ça reste une belle rencontre.

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