
Craspore est un projet russe dont je ne connais rien du tout, mais qui répond à un besoin fugace de me mettre sous le tympan un bon petit album d’electro pure, sans surproduction et mélodies sirupeuses. Un truc acide, atmosphérique, avec des accointances witch house qui ne sont pas pour me déplaire, c’est ça Craspore. « Svezda » signifie « étoile », ce qui ne nous apporte absolument rien de pertinent pour analyser la musique, mais au moins on pourra faire les malins en disant qu’on connaît un mot de russe. Sinon, ce mini-album de 8 titres et 28 minutes nous propose une electro obsédante, hypnotique, une version plus sombre de la trance. Sur l’introductif « Iskra », on a du chant féminin atmosphérique, sur « Vechnostb » ce qui pourrait ressembler à de la guitare re-traitée. Ce sont les seules fantaisies présentes ici, le reste tourne à peu près toujours autour des mêmes ambiances et sonorités. Non pas que ça me dérange d’ailleurs, bien au contraire : « Zvezda » est exactement ce que j’étais venu y chercher, et me comble de bonheur dans son apparente simplicité. J’ai aussi, j’avoue, longtemps bloqué sur sa pochette, en me demandant de quel type de polyèdre il s’agissait, si on pouvait y voir un dé à 20 faces (réflexe de rôliste) ou pas… Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à m’éclairer d’ailleurs, ça va m’énerver. Mais quoi qu’il en soit, je suis content d’avoir déniché Craspore, et reviendrais avec plaisir à sa musique actuelle ou future !