Je suis toujours passé à côté de Combichist. Oh, j’ai bien dû tomber plus ou moins par hasard sur un titre du combo danois, peut-être même l’apprécier, mais côté electro-dark, je lorgnais largement plus du côté de Wumpscut, des dieux Skinny Puppy, d’Hocico, des voisins Suicide Commando, plus tard de Frontline Assembly, Haujobb et VNV Nation… Pas par snobisme. J’ai écouté et aimé des groupes plus confidentiels ; Grendel, Cyborg Attack, Tactical Sekt, Void Construct… Alors pourquoi ? Je ne sais pas. Voici en tout cas un septième album qui tombe à point nommé pour réparer cette erreur. Le voici qui démarre, et je ne m’attendais pas à ça. De l’electro-dark d’accord, mais avec une voix limite hardcore, des effets dubstep, et du metal. Alors, Combichrist aurait-il changé de crèmerie ? Informations prises, il semblerait que le groupe ait intégré depuis 2013 un guitariste, qui assure les gros riffs et permet au leader carnassier Andy LaPlegua de chasser à la fois sur ses terres musicales natales mais également sur celles des cousins metalleux. Surtout devrais-je dire ? Car si les genres sont assez bien mariés, c’est le côté un peu pompier du metal indus qui ressort le plus. L’électro dark, étant déjà assez outrancier et bourrin, ce côté se voit donc rehaussé. Les puristes crieront au sabotage, les autres pourraient bien être satisfaits. Globalement, et même s’il ne brille pas par son originalité malgré ses gimmicks « new electro », ce nouvel album fonctionne plutôt bien.
Combrichrist : From my cold dead hands