Je ne suis pas, pour l’instant, arrivé à descendre un album de Coldplay. Pourtant, le groupe est une cible facile ; gentil, humain, charmant, et toujours au top, il attire facilement la suspicion et les jalousies. Mais Coldplay a jusqu’aujourd’hui toujours sorti des albums exemplaires. Tout a une fin. Alors quand certaines déclarations font état de la relative fatigue du groupe, et du risque que ce cinquième album soit le dernier, on comprend, et on confirme que le groupe a quand même pas mal de bonnes idées. Dommage qu’elles n’aient pas été exploitées ici. Car, à l’image des singles « Paradise » et « Every Teardrop Is A Waterfall », cet album est creux, ultra-formaté, ennuyeux et vraiment, vraiment mauvais. Si quelques titres surnagent (« Major Minus », « Don’t Let It Break Your Heart »), la plupart font peine à entendre, ou paraissent carrément hors-sujet (ouh, la présence de Rihanna sur « Princess Of China » !). Et ne parlons pas de l’abus de « Oh Oh Oh »… Ok, la voici la bouse de Coldplay. Le fait qu’elle soit encore plus célébrée par les radios françaises abrutissantes est peut-être un signe. Les termes « Mylo Xyloto » ne veulent rien dire ; ils reflètent donc très justement le contenu de cet album ; c’est le vide intersidéral, le trou noir dans la carrière du groupe.
Coldplay : Paradise
Coldplay : Princess of China
Coldplay : Charlie Brown