Il y a quand même 5 ans, Capital Cities raflait la mise avec son electro pop proprette, surtout grâce à un « Safe and sound » tubesque à souhait avec son gimmick gonflé. Une pause bien longue dont on espère que la formation a profité pour se concentrer sur l’essentiel et garantir à l’auditeur de beaux moments de groove et des hits en pagaille. Premier constat, Capital Cities n’a pas vraiment changé sa formule. On y retrouve un style léger, pop à souhait, avec toujours ces cuivres conquérants, ces rythmes sautillants, ces influences eighties, ce groove imparable. Malgré une certaine uniformité, les titres parviennent chacun à se faire une petite place, peut-être un peu à l’étroit, mais une place quand même. Si vous aimez Phoenix, Zoot Woman et Kungs mais que vous n’avez pas envie de choisir, arrêtez-vous ici. Capital Cities parvient à prendre des éléments forts de chacun, les malaxe de façon à les adapter à son propre moule, et en fait un ensemble homogène. Une recette centrée sur l’immédiateté, la fête et le plaisir des sens. Capital Cities n’intériorise pas, la cold wave, très peu pour lui, ici c’est champagne, on est pas là pour se morfondre. Le combo a toujours la science du gimmick, et on retrouve dans chaque chanson un élément qui ressort et accroche l’oreille pendant que la mélodie principale poursuit son travail de sape. A part « Good enough » et « Only if you want it », c’est toujours avec le sourire sinon la banane que nous accueillent les titres de ce deuxième album, lesquels ne s’aventurent jamais au-delà des trois minutes vingt. Et le résultat est bon, pour peu qu’on recherche ce genre de frisson.
Capital Cities : Vowels