BRIGHT & BLACK : The album

Bright & Black est plus qu’un supergroupe ; c’est un super-projet comme on en voit rarement. Je vous fais le topo : une tripotée de compositeurs de metal plus ou moins extrême (Apocalyptica, Watain, Opeth, Entombed, Meshuggah) se réunissent avec une soliste et un orchestre pour donner naissance à un album aussi puissant qu’étourdissant. Que ses artisans viennent du black metal, du death metal, du metal progressif ou autre, ils montrent tous que les musiciens de leur genre de prédilection ne se contentent pas de jouer le plus vite et le plus fort possible de leurs instruments ; il y a ici une véritable science de la composition. Alors bien sûr, Ihsahn (Emperor) l’avait déjà démontré en son temps dans l’ep « Reverence » avec le titre « Opus a Satana (qui reprenait façon symphonique « Inno a Satana »), mais Bright & Black le met en lumière de façon indéniable. Certes, la musique contenue ici conserve les marqueurs d’un certain style de metal : menaçant, brutal, sombre. Par conséquent, il n’est pas certain qu’elle plaise en-dehors de la sphère metal. Et c’est justement là où le bât blesse. Oui, ce disque est exécuté de main de maître, il est passionnant, il montre un potentiel chez les participants à produire autre chose que de la pure musique de chevelus. Mais les non-métalleux s’y retrouveront-ils ? Sauront-ils apprécier la somme (juste douze titres, ok, mais plus d’une heure de musique) proposée ici ? Et les métalleux, à l’inverse, apprécieront-ils de voir leurs musiciens fétiches s’essayer à autre chose ? Je ne puis en préjuger, mais je sais que pour ma part et aussi bon qu’il soit, « The album » se montre un peu trop copieux, je lâche un peu la rampe sur la longueur. Dommage mais pas forcément étonnant pour ce type de projet qui veut trop en faire ; or si nos ancêtres disaient que le mieux est l’ennemi du bien, il y a forcément une raison…

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Paroles de l’album

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