BEN KWELLER : Circuit boredom

J’ai découvert Ben Kweller bien après Radish, quand il s’était mis en tête, plutôt à raison, de se lancer dans une carrière solo en faisant sauter les barrières musicales, lui qui était capable de donner dans la pop indé, le rock, le punk, la folk… Bon, en allant vérifier, c’était quand même en 2002 avec « Sha sha ». Depuis, il a sorti plusieurs albums, dont « On my way » et « Ben Kweller », sur lesquels j’ai posé une oreille plus distraite. Aujourd’hui, il revient après neuf ans d’une absence douloureuse ; ayant échappé à une mort à l’intoxication au monoxyde de carbone, il en a gardé des séquelles mentales qui l’ont fait végéter dans un état dépressif dont il ne s’est extirpé que récemment. Le voici donc remis en selle avec « Circuit boredom », sixième album court et direct, où il renoue avec son style entre indie pop et powerpop, frais et sensible. Encore une fois, la ressemblance musicale avec un Weezer est troublante. Il ne faut, bien sûr, y voir qu’une trajectoire et des influences parallèles. Cet album est donc facile d’écoute, puissant, cool ; ça sent la scène, le stade, la bande originale. Est-ce que ça suffira à faire (re)ssortir Ben Kweller du relatif anonymat qui est le sien ? Pas sûr. Est-ce que ça s’inscrira dans les plus belles réussites 2021 ? Pas sûr non plus. Mais ça marche bien quand même.

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