BARREN WOMB : Chemical tardigrade

Mais comment j’ai fait pour les rater avant ceux-ci ? Barren Wound (« uterus stérile », si c’est pas élégant ça…) est un duo norvégien qui ne fait absolument pas dans le metal extrême mais n’est est pas moins infréquentable et borderline pour autant. Les gars se distinguent par un noise rock / hardcore bien tordu et ont une tripotée d’albums, splits et eps derrière eux (dont un qui s’appelle « Nique everything », excellent titre). Je ne sais pas vraiment de quoi ceux-ci étaient faits à vrai dire, mais ce dernier né est particulièrement goutu. Avec ses onze titres condensés en 37 minutes, « Chemical tardigrade » présente un format idéal pour une balade de découverte. Enfin, balade, c’est vite dit : si vous venez ici, c’est pour vous en prendre plein les lattes. Dès « McLembas », le groupe sort le contrat : sous une apparente anarchie, se cachent des titres plutôt punk aux structures plus pop qu’il n’y paraît, avec une forme de mélodie bien à eux. On peut évoquer (c’est pas interdit) un Royal Blood au détour de quelques riffs (« Bug out bag » par exemple), mais l’antériorité va dans le sens de Barren Womb, et ce serait réduire la science et la portée de l’écriture du duo. On pourrait aussi trouver quelque chose de grunge, un petit lien avec le Nirvana pré-« Nevermind ». Bon, comme souvent dans ce genre d’entreprise, se farcir l’intégralité d’un disque peut être harassant si on est pas familier du style. Mais quand on croise des titres aussi jouissifs que « Squat walker », « Campfire chemist », «Mc Lembas »,  « Dung lung » ou « Keep it R’lyeh » (ce titre !), ça fait largement passer la pilule. Une jolie claque !

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