Tout commence par une pièce ample, épique et classieuse, même si un peu trop longue. Et puis arrive le deuxième titre, tout de black sympho vêtu, avec une légère pointe de folk, tout aussi épique, riche en narrations et osant quelques harmonies hors-normes. Et là votre serviteur se dit qu’il aurait peut-être mieux fait de garder un œil sur la formation anglaise après le premier et un peu poussif « A Black Moon Broods Over Lemuria ». Parce que même si Bal-Sagoth n’a pas encore la classe d’un Cradle Of Filth ou le talent monstrueux d’un Dimmu Borgir, il déploie suffisamment d’adresse et de savoir-faire pour se faire une place de choix juste derrière les maîtres. Plus progressif que son voisin britannique, plus cinématographique que son concurrent norvégien, le combo a vraiment trouvé sa place. Les titres passent, accrochent l’oreille et ne se ressemblent pas, les interludes instrumentaux sont vraiment réussis, et l’album se termine sur une pointe de mystère avec un « Return To Hatheg-Kla » étrange et spatial, qui laisse entrevoir bien d’autres aventures passionnantes pour nos voyageurs de l’extrême…
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