ARDOURS : Last place on earth

La découverte d’Ardours ? L’histoire habituelle ; une oreille fureteuse qui traîne en direction des nouveautés de la semaine, une pochette qui me parle, et à l’écoute de “Catabolic”, je me dis “tiens, c’est marrant, on dirait The Gathering en plus rock, c’est pas mal. Et c’est tant mieux pour ce premier album que, pris par je ne sais quelle lubie, je n’aie pas débuté par le premier titre instrumental “What else is there”, que je trouve plus que passable ! “Catabolic”, donc, montre à la fois l’énergie (on frôle le metal gothique avec le riff) et la joliesse dont sont capables ces gens. Et si vous vous dites à la première écoute que la voix vous évoque quelque chose, sachez que la chanteuse Marianella Demurtas n’est autre que la vocaliste de Tristania. Elle s’associe pour le coup à un complice de longue date, Kris Laurent, pour accoucher de ce premier album souhaité comme le chaînon manquant entre gothique, rock et metal. Ce qui est assez bien vu. On trouve ici l’accroche sucrée pop, le côté un poil pompeux du gothic metal à chanteuse, et une énergie rock très contenue. Bref, « Last place on earth » est le genre de disque qui pourrait plaire à votre mère autant qu’à votre petite soeur… et potentiellement pas du tout à votre cousin(e) metalleux(se) pur(e) et dur(e). Alors, suis-je déçu ? Bah, non. Il faut dire que dès le premier titre écouté, on est informé, et on se doute de la suite des événements ; une autoroute aux paysages qui se ressemblent, où l’on peut adopter une conduite tranquille en se laissant bercer par un style très étudié et très efficace. On accepte le deal ou on sort !

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