
Difficile de trouver des informations précises sur Dmytro Demura, l’homme derrière ce projet. Tout au plus sait-on qu’il s’agit d’un réfugié / déraciné, au travers des thèmes qu’il exploite. Autodidacte, il s’illustre dans plusieurs styles, avec plusieurs projets à son actif. Celui-ci est orienté electronica / electro expérimentale, avec de grosses bases de drum n’ bass, un peu d’ambiant, pas mal de sonorités sombres. Ça commence tout de suite très fort et de façon assez aggressive avec « Evanescent », qui me rappelle un Venetian Snares. « Fragility » calme un peu le jeu mais pas tant que ça, et me convainc moins. Si « Fallen » débute avec une allure de titre electro ambiant, un rythme concassé vient rapidement s’y greffer pour le meilleur. « Neckbender » fonctionne à peu près de la même façon… Malheureusement, si les titres sont à peu près tous sympas (j’ai juste un peu plus de mal avec un « Fireflies » à la mélodie plus lumineuse), ils emploient aussi à peu près tous la même mécanique. Il n’y a guère que « Water » qui surprend, en se dévouant totalement à la cause d’une electro plus calme et cotonneuse. En soi, la musique d’Afterlife Slave reste intéressante et plaisante, mais elle mérite d’être développée et de s’affranchir de ses limites pour explorer d’autres formes et d’autres territoires.






