Troisième album pour les polémiques romains d’Aborym. Nous ne nous attarderons pas sur des sujets qui fâchent, et nous intéresserons plutôt à la musique. Toujours plus violent et électronique, le groupe cherche à peaufiner sont art mais a un peu perdu ce qui faisait son talent. Car on a l’impression que sur certains titres de l’album le mélange entre le feeling et la technique est moins homogène, et se côtoient donc deux types de chansons ; celles qui allient les deux en faisant ressortir le côté black de la formation, véritables marteaux-pilons, d’une brutalité jouissive mais au goût de déjà-vu (sur l’album précédent), et celles où l’électro prend le dessus, souffrant parfois d’un côté répétitif et s’éloignant même des précédentes réalisations du groupe. Un tir à demi-manqué pour les italiens qu’on espère retrouver en meilleure forme la prochaine fois…
Aborym – With no human intervention