
Si Belnejoum a été « rassemblé » par un inconnu sur la scène metal (Mohamed Baligh, derrière les comppos, le clavier et la voix de ce premier album), on peut tout de même le considérer comme un « all star band ». Voyez plutôt ; il compte en ses rangs du Nile, du Fleshgod Apocalypse, du Annihilator, et c’est mixé par Fredrik Nordström, qui s’est notamment occupé de Dimmu Borgir. D’ailleurs, je retrouve ici un peu du feeling de la période nineties des norvégiens dans les orchestrations, même si les influences orientales en changent un peu l’ambiance. On trouve aussi, notamment dans la voix un peu rugueuse, des accointances death, et des passages nettement influencés par le heavy metal. De fait, je ne sais pas si je parlerai de black symphonique si je devrais décrire précisément ce disque, mais plutôt de metal extrême symphonique. Comprenez qu’il est possible donc, même si vous n’êtes pas un amant régulier du black, que vous succombiez aux dix titres très soignés de cet opus. Parce qu’on y trouve aussi du ney, du violon, du violoncelle, du chant féminin, forcément différent types d’ambiances et de claviers. Et des structures très très travaillées, pour des titres à tiroir qui, toutefois, restent bien digestes. Donc, on a établi le fait que « Dark tales of zarathustra » peut chasser au-delà du cercle auquel il semblait limité. Oui, mais peut-être justement que ledit cercle se sentira un peu spollié ? Possible. J’avoue que si Belnejoum utilisait ses facilités pour proposer un style bien plus cru et haineux, il me toucherait bien plus. Ceci dit, je reconnais que l’écoute de ce disque est globalement très agréable et que leur répétition ne met pas en danger ce fait. Mais un peu moins d’emphase et de chant féminin m’auraient aidé.






