KID KAPICHI : There goes the neighborhood

En 2021, le premier album du groupe anglais Kid Kapichi avait déjà marqué les esprits par son mélange costaud de post punk, indie rock, rock alternatif, avec une bonne gueule de middle class et l’accent qui vient avec. « There goes the neighborhood » ? On va donc rester sur la même ligne, avec peut-être un côté plus punk. De bons gros riffs, une voix décidée, harangueuse, un rythme martelé… mais une culture pop bien présente. Kid Kapichi a accompli ici son ambition ; celle de proposer une musique à mi-chemin entre lutte acharnée et relâchement total, entre la lutte et la danse. Sans aucun doute, ce disque est à la fois la suite logique de l’album précédent et la prolongation des efforts du combo, aboutissant à un style toujours plus hybride entre de bonnes grosses guitares et une écriture qui sonne bien plus efficace et abordable. Les 37 minutes de l’album passent comme si elles en duraient 20, et je me surprends à chaque fois, une fois parvenu à la douce « Jimi », à me demander où est passé ce temps. C’est bien simple ; le plaisir passe plus vite que la souffrance. Et « Artillery », « Can EU ear me ? », « Get down », « Zombie ntion » (avec Suggs, la classe !) ou « Oliver Twist » sont des moments rares et précieux qu’on est heureux de pouvoir écouter encore et encore. Dom Craik, du groupe Nothing But Thieves, a également fait du bon boulot en leur fournissant l’écrin et la mise en valeur qu’ils méritent. Avec eux, le rock britannique a encore de belles heures devant lui !

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Paroles de l’album

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